Pour pouvoir allier à l’image de votre activité votre sensibilisation à l’environnement, pour vous inscrire dans une démarche de développement durable, pour prolonger une démarche qualité déjà engagée dans votre entreprise… voici quelques clés pour mieux savoir comment penser vos outils de communication et vos impressions.
Pour le contenu : se poser les bonnes questions
A quel(s) besoin(s) ce projet répond-il réellement, quel est son objectif ? Quelle est sa cible ?
Quelle est la quantité à imprimer. Faites auparavant le point sur les quantités des éditions précédentes pour estimer de la manière la plus précise les nouveaux besoins d’impression.
S’interroger sur l’obsolescence des contenus pour prévoir un dispositif de mise à jour, éventuellement sur un site web. Le contenu du document doit faire l’objet d’une réflexion sur sa durée de vie. Il est vraiment dommage que des impressions partent au recyclage sans avoir été utilisées.
Le format
Choisissez des formats standards comme les formats A4, A5…. Cela permet de limiter les chutes de découpe et donc les quantités de déchets. Cela évite un surcroît de recyclage.
Les formats originaux génèrent, de plus, des impacts sur l’optimisation des emballages qui seront associés à vos produits. Des formats “standards” vous permettront d’utiliser par exemple des enveloppes, des cartons de taille standard.
Il est également nécessaire d’avoir une réflexion sur le grammage. Il faut savoir conserver la qualité propre à l’esprit de la communication souhaitée mais éviter d’en rajouter.
La conception
Par un choix de conception graphique, il est possible d’agir sur les quantités d’encre nécessaires pour imprimer le document et donc sur les impacts environnementaux liés aux encres et à leur utilisation.
Pour cela, il est possible de limiter les aplats de couleurs ou du moins leur densité et d’éviter les papiers et cartons teintés dans la masse.
Il faut optimiser la mise en page : éviter d’avoir trop de blancs, des marges ou des interlignages trop importants tout en jouant sur l’équilibre et la sobriété.
Certaines polices de caractères sont en outre plus économiques en quantité d’encre utilisée. Cela compte lors de l’impression sur votre imprimante.
Il est également préférable de faire le choix de couleurs réalisables à partir d’une ou plusieurs des quatre couleurs de base de la quadrichromie. Les couleurs à “effet métallique” nécessitent des encres dans lesquelles sont rajoutés des métaux et sont donc plutôt à éviter. Mieux vaut aussi éviter de rajouter une cinquième couleur.
Bien choisir son imprimeur
Travailler avec des imprimeurs proches de chez soi.
Choisir des imprimeurs engagés ayant le label Imprim’vert ” ou certifié “ISO 14001“.
Choisir un imprimeur utilisant le Computer To Plate (CTP) qui permet de préparer les formes imprimantes sans avoir recours au développement de films par des procédés photographiques,
Choisir des imprimeurs ayant une implication « écologique » et pratiquant la réduction des déchets à la source (taux de gâche), le tri sélectif et la valorisation des produits papetiers et des plaques d’aluminium, élimination adaptée des produits et emballages dangereux, …
Bien choisir son papier
Veillez à choisir un papier éco labellisé. Cela permet de s’assurer que l’impact environnemental sur tout le cycle de vie du produit est limité. Les exigences d’un écolabel sont relatives aux émissions dans l’eau et dans l’air, à la consommation d’énergie, à la gestion durable des forêts, aux substances chimiques dangereuses et à la gestion de déchets.
Vous pouvez, par ordre de préférence, choisir :
- Un papier éco labellisé : l’écolabel européen (la fleur), ou équivalent (Ange bleu, « Cygne Nordique »).
- Un papier contenant des fibres recyclées et/ou issues de forêts gérées durablement.
- Vous trouverez les logos FSC ou PEFC sur les produits à base de bois respectant des critères de gestion durable des forêts et la traçabilité des produits.
- La boucle de Möbius indique que le produit ou l’emballage est fabriqué à partir de matériaux recyclés. Au centre de la boucle de Möbius, le pourcentage mentionne la part de produits recyclés dans le produit. Attention, s’il n’est pas accompagné d’une mention en son centre, il indique que le produit est recyclable, mais cela ne garantit pas qu’il soit recyclé.
Bien choisir son encre
Les encres sont constituées de plusieurs composants, avec selon l’encre (végétale ou minérale), un pourcentage différent pour :
les pigments (matière colorante),
le véhicule, qui va permettre de transporter et de fixer l’encre sur le support,
les additifs, utilisés pour améliorer les caractéristiques de l’encre, avant et après l’impression.
Pour le choix des encres, cherchez à utiliser des encres dites “végétales” qui ont une moindre toxicité. On parle d’encres offset végétales lorsque les encres ne contiennent pas d’huiles minérales comme diluants, mais uniquement des huiles végétales. Les pigments et les siccatifs (accélérateurs de séchage) bien que biodégradables restent des produits de synthèse non renouvelables, c’est pourquoi aucune encre n’est 100 % végétale.
La finition
Pour la reliure, il existe des colles végétales recyclables et biodégradables, le cousu… Il est possible de se contenter d’un pliage. Mieux vaut éviter les finitions nuisibles au recyclage (pelliculage, spirales, agrafes…). L’absence de revêtement demeure la solution la plus écologique. Le document est ainsi plus facilement recyclable. En cas de besoin, préférez le vernis au pelliculage.
Les objets publicitaires
Privilégiez des objets publicitaires et “goodies” durables : utiles, conçus en matières recyclées ou/et recyclables, produits localement.